LAISSER ENTRER LA TRISTESSE

voyage spirituel

La douleur émotionnelle n’est pas seulement un problème d’ordre psychologique. C’est un problème spirituel. La dépression est peut-être, ou pas un trouble cérébral, mais elle est certainement une affection de l’âme. Il est impossible de s’en débarrasser en s’en remettant simplement à la médecine ou à la psychothérapie traditionnelle. Comment une méthode qui ne reconnait pas l’existence de l’âme pourrait-elle la guérir?

Au cours de ces dernières décennies, le corps médical s’est approprié la question de la dépression en dissociant artificiellement les termes « tristesse » et « dépression », ce qui est d’aucune utilité, sauf pour l’industrie pharmaceutique. Cette dissociation est une construction manipulatrice, qui sert la vente des traitements médicaux, mais n’apporte tien au traitement du problème. Les gens parlent à présent de « dépression clinique » comme si cette maladie était détectable à l’aide d’une prise de sang. On pourrait donc dépister la dépression en cochant les cases d’un questionnaire.

Évidemment les gens ont besoins parfois de toute l’aide possible, médicamenteuse ou autre, et le traitement médicalisé de certains troubles mentaux tel que le désordre bipolaire ou la schizophrénie, peut sauver des vies. Mais bien que dans certains cas l’utilisation de médicaments puisse être efficace, voire vitale, cette consommation irréfléchie d’antidépresseur en constante augmentation n’est certainement ni efficace ni vitale.

Aujourd’hui, des centaines de milliers personnes, après avoir simplement mentionné à une ou deux reprises qu’elles traversaient une période difficile, sortent de chez le médecin avec une ordonnance entre les mains. Nous sommes bombardés de tous les cotés par l’illusion d’une vie plus heureuse grâce à la chimie.

Tous ceux qui traversent une période difficile, voire très difficile, ne sont pas atteints de maladie mentale. Il est important de ne pas minimiser les questions de santé mentale, mais il est tout aussi essentiel de ne pas pathologiser ) outrance la souffrance humaine. La vie peut être douloureuse. Le passage à l’âge adulte est difficile, mais ce n’est pas une pathologie mentale. Un divorce est difficile mais ce n’est pas une défaillance mentale. Le deuil d’un proche est douloureux, mais ce n’est pas un trouble mental. S’il en est une, la seule pathologie mentale est cette idée pernicieuse que la profonde souffrance en est une.

Une vision du monde trop tournée vers l’extérieur nous éloigne de notre âme, notre essence et engendre de la souffrance. Ce n’est qu’en nous connectant à notre âme par la voie du cœur associé à notre cerveau que nous pourrons nous libérer de la douleur. Récupérer notre âme ne se fait pas en versant de la lumière sur notre obscurité, mais en exposant progressivement notre obscurité à la lumière. Nous devons exhumer nos zone d’ombre, notre résistance à l’amour, pour les libérer. Et ce processus ne nous rend pas forcement heureux. Mais en évitant la tristesse, nous évitons notre vie.

Éviter la tristesse amoindrit notre capacité d’apprendre d’elle. Comment comprendre profondément ce que nous n’avons pas réussi à voir ?

Tout comme les bébés développent les anticorps dont ils ont besoin qu’en étant exposés aux bactéries, les gens qui évitent à tout prix de souffrir ne développent pas les compétences émotionnelles nécessaires pour y faire face.

En reconnaissant la signification spirituelle de notre tristesse, nous trouvons sa place dans notre psyché et comme dans notre vie. Nous prenons conscience de ce qui nous à éloignés de l’amour, des autres, et donc des forces supérieures. Ainsi en reconnaissant la véritable racine de notre souffrance, nous retrouvons notre puissance et agissons sur le problème à l’endroit même ou il se trouve.

Cette proportion au « moi d’abord » est la cause de notre épidémie de malheur; En changeant notre attitude de façon collective, nous guérissons. Une société dont les systèmes sociaux et économiques nous incitent à vivre séparés d’avec soi même, es autres et de la terre sur laquelle nous vivons est une société qui n’apporte que de la souffrance.  C’est un monde malade, qui traite de fous ceux qui n’y trouve pas leur place. Essayer de s’adapter à une société dysfonctionnelle ne nous guérit pas de notre souffrance, c’est une façon pernicieuse d’aggraver notre désespoir.

D’un point de vue spirituel, l’humanité est atteinte de déficience cardiaque. Pour guérir d’une fracture, nous ne pouvons pas nous contenter d’avaler un antidouleur. Nous devons réparer l’os. Pour guérir notre cœur malade, avaler un antidouleur n’est pas non plus une réponse suffisante. Nous devons restaurer notre pensée.

Embrasser votre tristesse, elle vous en dira long sur la connaissance de soi.

Bonne méditation

 

 

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Impact du traumatisme psychique

 

 

L’un des effets les plus pernicieux du traumatisme est la manière dont il perturbe notre faculté de « lire » les autres, ce qui rend l’interaction sociale extrêmement difficile. Celui ou celle qui a subit une violence physique et psychique à répétition se retrouve mal à l’aise dans sa vie sociale avec une grande difficulté à trouver la paix ou le plaisir dès qu’il ou elle se trouve en groupe. Bien souvent en quête de solitude pour pouvoir se retrouver. Si puissant qu’est ce besoin de solitude, il et elle ont aussi, comme nous tous, le besoin de contacts humains.

Les activités artistiques, la marche en pleine nature sont des moyens de nouer des rapports non seulement avec soi-même, mais aussi avec les autres dans un environnement ou la rencontre se trouve bien moins risquée que lorsqu’on l’on doit évoluer en société. Dans la sécurité d’un espace on peut parvenir à éviter les conflits et les pertes de contrôle, qui sont les principales craintes des personnes traumatisées.

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COMMENT FAIRE FACE STRESS?

SOLUTION STRESS

COMMENT S’EXPRIME LE STRESS ?

Le stress s’exprime par une disponibilité accrue d’action du corps et augmente la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Aujourd’hui, il est établi que les situations de stress telles qu’une ambiance de travail insatisfaisante, une relation de couple conflictuelle, une limitation de la liberté personnelle et d’autres difficultés sociales représentent elles-mêmes un facteur de risque pour les maladies vasculaires et favorisent d’autres facteurs de risques comme les addictions médicamenteuses, tabagisme, alcoolisme, jeux, excès de poids , hypertension artérielle.

COMMENT FAIRE FACE ET TROUVER DES SOLUTIONS POUR LÂCHER LA PRESSION?

Tout d’abord, réfléchissez à ce qui vous pèse le plus. la deuxième étape consiste à créer un soulagement en repensant fondamentalement votre style de vie, en intégrant consciemment des moments de détente dans votre vie quotidienne, et en cherchant de manière accrue le contact et le dialogue avec des gens qui vous sont sympathiques. En outre, compensez le train-train journalier en faisant de l’exercice ou du sport. Des méthodes de relaxation sont aussi utiles pour diminuer la pression et vous apaiser, comme le yoga, le training autogène, la sophrologie, ou l’amélioration de la technique respiratoire.

 

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LE REFLET

Cet homme là, s’aimait beaucoup. Et comme il était fortuné, pour se contempler à son aise, il avait fait dans son palais tapisser sa chambre secrète, jusque sous le lit, de miroirs. Il s’y enfermait tous les soir, s’y faisait des mines royales et s’admirait, face et profil, et souriait à son image. Il s’estimait beau comme tout et s’en trouvait tout ragaillardi.

Un matin, il quitta les lieux en laissant la porte entrouverte. Son chien entra, vit d’autres chiens. Il aboya. Ils aboyèrent. Furieux, il se rua sur eux. Le combat fut épouvantable. Les batailles contre soi-même sont les plus féroces qui soient. Le chien mourut, exténué. Son maître en fut si désolé, qu’il ordonna, la voix brisée, de murer cette maudite porte. Or un derviche, par hasard, (les contes font des miracles) , passait ce jour là par chez lui.

-Ce lieu peut beaucoup vous apprendre, lui dit-il. Laissez-le ouvert.

-Comment cela? demanda l’homme

-Le monde est comme vos miroirs. Il est neutre. Il renvoie, fidèle, l’image que nous leur offrons. Soyez content, le monde l’est. Soyez anxieux, il l’est aussi. Dans chaque être, dans chaque instant, insoupçonnable ou bien heureux, nous ne voyons rien du dehors. Nous ne voyons que notre image. Allez consulter vos miroirs et comprenez ce qu’ils vous disent. Alors toute peur, tout refus tout combat s’en iront de vous. (Source : Henri Gougaud, Renaître par les contes)

 

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La voix du futur

Parler du futur, c’est user d’un langage à jamais en avance sur lui même, à propos d’évènements qui ne se sont pas encore produits, pour les assigner au passé, à un « déjà » éternellement retardataire.

ET c’est dans cet espace, entre le discours et l’acte, que s’ouvre une faille, et quiconque contemple un tel vide, ne fût-ce qu’un instant, est pris du  vertige de l’anxiété et se sent basculer dans l’abîme. La voix du futur, précurseur d’une attaque de panique pouvant déboucher sur une dépression si l’on s’y  accroche.

 

 

 

 

 

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Tempérer l’empathie et développer la compassion

Pour expliquer la différence entre les deux, le mieux est de ce référer au moine bouddhiste Matthieu Ricard, un home doté d’une capacité légendaire à contrôler ses propres pensées.

Récemment Ricard à été invité par la Neurologue Tania Singer à passer une matinée dans son appareil IRM. Singer se demandait ce qui se produisant dans notre cerveau lorsque nous éprouvions de l’empathie. Et surtout, elle se demandait si il existait une alternative.

La veille à la demande de Singer, Matthieu Ricard avait visionné un documentaire sur des orphelins abandonnés dans une institution en Roumanie. Lorsque, le lendemain, on lui enfourna le cerveau dans la machine, Singer lui demanda de repenser à leurs regards vides. A leurs corps tout maigres. Ricard tenta de se représenter le plus intensément possible ce que ressentaient ces enfants.

Une heure plus tard, il était  complètement vidé.
En effet, c’est ce que produit l’empathie. Elle nous exténue.
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LE CONTRAIRE DU JEU N’EST PAS LE TRAVAIL !

En effet, d’après plusieurs études se rapportant à la philosophie de l’enseignement des écoles AGORA, il a été constaté que les enfants apprennent mieux lorsqu’ils sont libres, dans une communauté, tous âges et niveaux mêlés, avec des coachs  et des moniteurs de Jeu. Il apparait que l’apprentissage ludique rend plus intelligent et plus heureux .

LE CONTRAIRE DU JEU N’EST PAS LE TRAVAIL! cette phrase à été écrite par le psychologue  Brian Sutton-smith. Le contraire du jeu, c’est la dépression.

Quand nous voyons la façon dont travaillent beaucoup d’entre nous, sans liberté, sans jeu, sans motivation intrinsèque, il n’est pas surprenant qu’il y ai de plus en plus de gens dépressifs. L’Organisation Mondiale de la Santé déclarait le 30 mars 2017 dans « que la  dépression est devenue l’épidémie numéro un au niveau mondial. Il semble qu’aujourd’hui elle soit détrônée, cependant elle n’est pas à négliger.

Notre plus grand déficit, ne se trouve pas dans le budget de l’état, mais en nous.

C’EST UN DÉFICIT DE SENS. UN DÉFICIT DE JEU!

 

 

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QUE DISENT LES YEUX?

QUAND LA LUMIÈRE S’ÉTEINT

Avec le port du masque obligatoire, il nous reste à voir qu’une partie du visage ;
Et que voyons-nous ?


Dans une grande partie de ces yeux, la lumière est éteinte. La peur et l’obéissance ont remplacé l’intensité de notre flamme intérieure.
Ce qui nous amène à fonctionner de façon robotique.
Dans ses yeux-là, l’absence à soi-même est évidente. Comme s’ils avaient renoncé à toute verticalité, voir parfois à toutes pensées ou la conscience s’anéantit dans une matérialisation de plus en plus dense. Ce qui parfois donne le sentiment d’avoir à faire à des morts-vivants.
Dans d’autres yeux, nous lisons un intense désespoir et ceci quelles que soient les paroles qui s’échappent d’une bouche masquée et rendue absolument inaudible.
Il y a dans ces yeux, l’expression ‘une souffrance, celle d’une brisure profonde. La présence ne veut pas encore disparaître. Cette présence cherche par tous les moyens à éclairer la conscience.
Une lutte pour manifester sa présence dans le courant alternatif. Et cela donne le sentiment collectif, d’être à nouveau tombé dans un piège.
Cela pousse à observer ce paradoxe entre ce qu’on nous raconte et l’état même du RÉEL, et diffuse dans les consciences psychiques que quelque chose ne va pas, qu’il y a un manque de cohérence.

Est-ce que la nature de l’enjeu, n’est pas que sanitaire, mais bel et bien spirituelle ?

Nous voyons aussi dans ces yeux-là, des éclats intermittents de lumière d’affirmation de la présence.
Dans d’autres yeux, plus rares, la lumière de la présence est pleine et entière, la présence apparaît comme infiniment vivante, vibrante. Elle ne se laisse plus bernée par les ruses, elle a atteint une capacité de discernement, cela s’appelle simplement le bon sens, la capacité de voir l’évidence, et l’absence de peur projetée avec la clarté de conscience sur les enjeux actuels.
Lorsque nous voyons ces yeux, nous sentons qu’ils pétillent d’amour et de compassion pour l’humanité. Ces Êtres parlent à partir d’un lieu de paix et leurs simples champs de présences contribuent à éveiller ceux qui sont autour d’eux.
Dans ces yeux, l’Être rayonne.
Il n’y a ni colère, ni révolte, ni résistance.

Ces yeux qui sont de plus en plus nombreux, marquent l’échec du processus de contrôle collectif.

Ces yeux, chacun a leur manière sont les relais de la puissance collective dans notre incarnation. Il est évident pour eux que la seule chose à faire dans leur ligne de vie est de respecter leur intégrité, leur vérité intérieure, basée sur le réel et de l’annoncer aux autres.

Ces yeux sont ceux dont la parole est libre, n’ayant pas d’autres intérêts que celui de servir l’esprit.

Nous pouvons donc observer dans notre entourage entre la plus grande absence et la plus grande présence.

Il est important de reconnaître nos émotions, car chaque émotion est associée à une sensation au niveau du corps physique. Quand nous sommes heureux, nous ressentons une expansion qui apporte la joie et quand nous sommes en colère ou triste une contraction, c’est la CONSCIENCE

L’esprit se contracte et donne une fatigue née de la résistance au réel, aux choses et a cela s’ajoute une fatigue née de la résistance à soi.

LE SECRET de la présence, c’est l’acceptation de ce qui est sans s’identifier à l’émotion. Puis trois choix possibles, se retirer de la situation, changer ce que l’on peut changer ou accepter et assumer les conséquences de cette acceptation.

Plus vous êtes en contact avec le témoin ou l’observateur en vous, plus la présence se manifeste.


Simplement la nature du Réel, que sont l’amour et l’empathie qui s’expriment.
De tous mes vœux, j’aspire à ce que cette belle présence, la paix intérieure qui mène à la joie du cœur se réalise auprès d’un plus grand nombre d’individus, pour faire évoluer la conscience collective.
LBH

 

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Derrière les masques, guérir de nos blessures intérieures

ACCEPTER NOS MASQUES POUR GUÉRIR DE NOS BLESSURES INTÉRIEURES

D’après le concept de lise Bourbeau, nous portons tous des masques et ces derniers sont le reflet de nos blessures intérieures.

Nos interactions dans nos relations parfois réveillent nos blessures . Selon cette étude, nous avons 5 blessures essentielles que nous portons a différents niveaux.

 

  1. LE REJET
  2. L’ABANDON
  3. L’HUMILIATION
  4. LA TRAHISON
  5. L’INJUSTICE

 

LE REJET

Lorsque votre blessure du rejet est activée, vous mettez le masque de fuyant. Celui-ci vous porte à vouloir fuir la situation ou la personne avec qui vous croyez avoir du rejet, par peur de paniquer et vous sentir impuissant. Ce masque peut aussi vous convaincre de vous sentir invisible en vous retirant à l’intérieur de vous-même, en ne faisant Continuer la lecture

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Comprendre et surmonter la crise dans le couple

COMPRENDRE CELA COMMENCE PAR COMPATIBILITÉ INTERPERSONNELLE DU COUPLE AU GROUPE ET INVERSEMENT

Car un couple c’est un ensemble d’individus. La base, c’est l’indice sociopsychologique de la cohésion d’un groupe qui reflète la possibilité d’une communication sans conflit et la concertation au cours des activités communes. Dans les trois besoins essentiels.

 APPARTENIR A UN GROUPE EN GÉNÉRAL

La différence entre un groupe et un regroupement tient au fait que les membres d’un groupe ont des liens affectifs entre eux.  Ces liens se créent à travers des expériences significatives que les membres vivent en commun. Dans la phase de formation, il peut s’avérer difficile pour le groupe de fonctionner, avant que les liens se soient réellement tissés entre les hommes et les femmes. « A savoir que le mot liens, ne signifient pas dans cette dynamique de groupe, ne recherche pas forcement une relation amoureuse ». Certains schémas de comportement inhérents à la « dynamique » d’un groupe peuvent survenir et nuire à l’établissement d’un climat sain, productif et satisfaisant.

Pour un groupe nouvellement constitué, le pouvoir et la prise de décision représentent deux des facteurs les plus délicats à gérer. En effet, les groupes peuvent littéralement s’embourber dans le processus décisionnel et tourner en rond. Cette situation est généralement plus marquée par manque de cadre, de repère.  Les évènements dérangeants qui surviennent durant cette phase peuvent aller jusqu’à provoquer l’éclatement du groupe.

Cependant, les groupes qui passent à travers cette étape peuvent s’avérer des plus efficaces et des plus satisfaisants pour leurs membres. 

Cet article comporte trois objectifs. Continuer la lecture

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