COMPRENDRE CELA COMMENCE PAR COMPATIBILITÉ INTERPERSONNELLE DU COUPLE AU GROUPE ET INVERSEMENT
Car un couple c’est un ensemble d’individus. La base, c’est l’indice sociopsychologique de la cohésion d’un groupe qui reflète la possibilité d’une communication sans conflit et la concertation au cours des activités communes. Dans les trois besoins essentiels.
APPARTENIR A UN GROUPE EN GÉNÉRAL
La différence entre un groupe et un regroupement tient au fait que les membres d’un groupe ont des liens affectifs entre eux. Ces liens se créent à travers des expériences significatives que les membres vivent en commun. Dans la phase de formation, il peut s’avérer difficile pour le groupe de fonctionner, avant que les liens se soient réellement tissés entre les hommes et les femmes. « A savoir que le mot liens, ne signifient pas dans cette dynamique de groupe, ne recherche pas forcement une relation amoureuse ». Certains schémas de comportement inhérents à la « dynamique » d’un groupe peuvent survenir et nuire à l’établissement d’un climat sain, productif et satisfaisant.
Pour un groupe nouvellement constitué, le pouvoir et la prise de décision représentent deux des facteurs les plus délicats à gérer. En effet, les groupes peuvent littéralement s’embourber dans le processus décisionnel et tourner en rond. Cette situation est généralement plus marquée par manque de cadre, de repère. Les évènements dérangeants qui surviennent durant cette phase peuvent aller jusqu’à provoquer l’éclatement du groupe.
Cependant, les groupes qui passent à travers cette étape peuvent s’avérer des plus efficaces et des plus satisfaisants pour leurs membres.
Cet article comporte trois objectifs.
- Vous sensibiliser à la « dynamique d’un groupe » et à l’art de constituer des groupes efficaces, donc un couple épanoui.
- Vous donner un certain nombre de suggestions dans l’observation de nos comportements
- Vous indiquer comment tirer le meilleur parti de ces informations.
DYNAMIQUE DE GROUPE ET CONSTITUTION DE GROUPE EFFICACES
Quand les groupes se forment, ils passent généralement par trois phases prévisibles avant d’atteindre la pleine autonomie.
Ces phases s’appellent l’inclusion, l’influence et l’intimité.
L’INCLUSION
Durant la phase d’inclusion, les membres du groupe sont principalement préoccupés par la façon dont ils sont perçus et traités par les autres. Chacun veut faire bonne impression et agit de sorte à se donner de l’importance et à se mettre en valeur. Les méthodes d’inclusion varient beaucoup selon les personnes.
A son extrême, il y a un individu homme ou femme qui parle sans arrêt. Pour cette personne, être écoutée par les autres est la preuve de son inclusion.
A l’autre extrême, il y a un individu homme ou femme, qui ne dit rien. Pour cette personne, se faire demander son opinion est la preuve de son inclusion.
Durant cette phase d’inclusion, les membres du groupe sont très polis entre eux, et les conflits ne sont que rarement exprimés. Les participants sont surtout enclins à préserver la paix. La façon d’agir de toute et tous, n’est alors jamais vraiment révélatrice du comportement dans la vie normale.
Il est donc indispensable de ne pas formuler de jugement sur les personnes quand le groupe en est à ses débuts.
Afin de traverser cette phase d’inclusion, chaque membre doit sentir que sa présence a été remarquée par les autres au sein du groupe.
Autrement dit, elle doit vivre un sentiment d’appartenance.
L’INFLUENCE
Quand les membres se sentent vraiment intégrés au groupe, survient la deuxième phase. L’attention se porte alors sur le degré de respect et de crédibilité que chacun à le sentiment d’obtenir des autres.
Dans la quasi-totalité des groupes, les participants se retiennent dans l’expression de leur mécontentement lors de la première phase afin de préserver la paix. Les insatisfactions commencent alors à faire surface et peuvent à l’occasion prendre de l’ampleur et générer de sérieux conflits. Parfois, ces conflits peuvent donner l’impression d’être reliés à un problème quelconque survenu au sein du groupe, alors qu’ils sont en réalité l’expression des frustrations vécues par certaines personnes qui ont le sentiment de ne pas avoir suffisamment d’influence. Par exemple, un conflit autour des activités du groupe en formation aura certainement plus à voir avec l’impression subjective de certains participants de ne pas être écoutés pour leurs idées qu’avec l’activité elle-même.
Pour que le groupe puisse atteindre sa maturité et devenir une entité efficace, chacun doit sentir que ses opinions sont prises en considération et respectées. Et qu’il peut avoir une influence positive sur le groupe. Pour dépasser la phase d’influence, il est nécessaire que le groupe surmonte un éventuel conflit. Un conflit fructueux est un conflit qui permet à chacun d’exprimer ouvertement leurs pensées, leurs sentiments et leurs besoins, en plus de déboucher sur une situation où chacun se sent mieux qu’avant la crise.
Souvent, il s’agira de conflits à propos des activités du groupe. Il pourra également être question de conflits ‘ personnel – occasionnés par une erreur de perception ou un manque de communication.
L’INTIMITÉ
Une fois que les membres ont résolu la question de leur influence au sein du groupe, ils commencent à se demander quel rapport d’intimité ils ont envie de créer avec chacune des personnes. A chaque individu, homme ou femme, correspondra un degré différent d’ouverture et d’intimité avec les autres.
Les normes implicites (règles non verbalisées) concernant la limite de l’implication émotive, qui se sont constituées lors de la phase d’inclusion, seront alors remises en question et de nouveaux rapports d’intimité seront vécus.
Après une immersion momentanée dans cette phase d’intimité, des questions plus profondes d’inclusion et d’influence referont surface. En fait, aussi bien l’inclusion que l’influence et l’intimité sont des problèmes de tous les instants dans la vie d’un groupe donc d’un couple. A certains moments, un problème prendra néanmoins le pas sur les autres. Ces problèmes ne sont jamais résolus définitivement. Ils demeurent toujours présents. Toutefois, au fur et à mesure que le groupe prendra de la maturité, les membres seront davantage capables de circonscrire le problème et ils le surmonteront avec d’autant plus de facilité.
Le critère de compatibilité interpersonnelle est une satisfaction directe du résultat et du processus d’interaction pour chaque partenaire. Lorsque l’interaction ne demande pas d’effort spécifiques et quand chacun des partenaires correspond aux attentes de l’autre.
C’est l’acceptation mutuelle entre partenaires d’une communication ou d’une activité commune. La compatibilité interpersonnelle est basée sur une combinaison optimale (similitude ou complémentarité mutuelle des valeurs, des attitudes sociales, des intérêts, des motifs, des besoins, du caractère, des tempéraments, du rythme des réactions psychologiques et d’autres éléments significatifs. La compatibilité interpersonnelle est généralement accompagnée de l’émergence d’une sympathie mutuelle, du respect, de la confiance dans une issue favorable de futurs contacts.
Pour cela il est impératif d’avoir une compatibilité psychologique. Elle révèle la capacité humaine à trouver l’intercompréhension, à établir des contacts personnels et professionnels, à coopérer.
Bien évidement dans un couple la compatibilité sexuelle joue un rôle important aussi.
Le comportement sexuel des partenaires, est le résultat de l’intégration de leurs interactions sociale, psychologique et biologique dans les relations intimes. Du point de vue social, la compatibilité sexuelle est déterminée par le niveau de culture sexuelle des partenaires, ce qui se manifeste dans leurs attitudes, leurs besoins et la cinétique des rapports sexuels, ainsi que dans l’évacuation de leur sexualité. Du point de vue psychologique, elle se détermine par l’influence des facteurs psychiques et des particularités personnelles sur le développement et les manifestations de la sexualité chez les partenaires.
AFIN D’ÉVITER L’IRRÉPARABLE
VOICI UNE PROCÉDURE QUE VOUS POUVEZ SUIVRE EN CAS DE CONFLIT
En cas de conflit, il est important de bien réfléchir sur l’énergie du groupe , du couple et de savoir que toute frustration accumulée contribue à amoindrir la synergie de l’ensemble.
Il est également important de savoir que tout peut se dire mais pas n’importe quand, et pas n’importe comment.
Qu’un conflit ait pris naissance lors des activités du groupe ou en dehors, qu’il implique deux ou plusieurs personnes, chacun des membres sont invités à :
- Identifier le conflit
- Parler au « JE» , exprimer ce que chacun ressent dans le respect mutuel, sans blesser la dignité de l’autre.
- En aucun cas ne prendre parti ou porter un jugement mais ce centrer sur ce que l’on ressent afin de ne pas envenimer le conflit.
- Si le conflit perdure, les partenaires sont invités à choisir un médiateur ou une médiatrice au sein d’un groupe élargit les connaissant ou avec un thérapeute spécialisé et accepté par toutes les parties en cause.
Dans les situations où une émotion de colère surgit, on peut se centrer sur sa respiration, inspirer et expirer profondément et lentement par la bouche, de façon à permettre un certain calme de s’installer.
Puis dans un deuxième temps, il s’agit de s’adresser directement à la personne concernée en exprimant son ressenti, sa souffrance, ses sensations face a un acte vécu ou une attente déçue.