Il fut un temps ou l’enfant que j’étais croyait en l’amour absolu
Il fut un temps ou l’enfant que j’étais imaginais que mes parents étaient tout pour moi
Il fut un temps ou l’enfant que j’étais imaginait que mes parents devaient être parfaits
Il fut un temps ou l’enfant que j’étais a eu honte de ses parents
Il fut un temps ou l’enfant que j’étais à dénier et renier les siens
Il fut un temps ou l’enfant que j’étais c’est lui-même dénier et renier
Il fut un temps ou l’enfant que j’étais se sentais coupable de la honte qu’il avait
Il fut un temps ou la confusion entre le réel et l’imaginaire régnait
Il fut un temps ou la mort été plus forte que l’amour
Il fut un temps ou le temps a été suspendu dans un tourbillon d’illusions
Il fut un temps ou le vieil homme sage m’a fait comprendre qu’il n’était que de Pas Sage
Il fut un temps ou la mort de l’idéologie de l’amour a laissé la place à l’amour véritable
Et voici le temps ou l’amour libère et révèle qu’il est plus fort que la mort
Quand nous cessons lâchons toute maitrise sur l’amour, sur la relation à l’être aimé, nous ouvrons en nous une porte en nous laissant guidé par le souffle d’amour en nous
L’amour n’est pas quelque chose que nous maitrisons, il est libre, le souffle d’amour ne se laisse pas manipuler, enserrer, il est libre, nul ne sait ou il nous emmène !
Nous pensons que nous avons l’amour en nous sous prétexte que nous sommes croyants, ou des membres de tel ou tel mouvement, ou des personnes altruistes et dévoués ou encore de bons parents aimants. C’est le moment ou dans un sentiment de supériorité arrogant, plus ou moins inconscient, nous captons que nous détenons l’amour que les autres non pas (les pauvres !) …. Au lendemain de nos échecs affectifs, nous découvrons que nos mains enserraient du vide…. L’amour lui est allé souffler ailleurs.
Quelle arrogance de croire que l’amour est quelque chose que l’on maitrise, que l’on cultive ! L’amour nous traverse tous, et quand nous ressentons ce vide, cela ne veut-il pas dire que nous l’avons bien connu ?