Les violences sexuelles n’ont rien à voir avec un désir sexuel, ou une tentative de séduction, ni avec des pulsions sexuelles, les violences intrafamiliales sexuelles (incestes, viols conjugaux) n’ont rien à voir avec de l’amour.
Désirer, aimer ne signifient pas posséder, ni instrumentaliser pour son propre compte. Ce sont juste des armes très efficace pour détruire et dégrader l’autre, le soumettre et le réduire à l’état d’objet et d’esclave que l’on utilise pour son plaisir et pour son besoin de mettre en scène une violence extrême.
Il s’agit avant tout de dominer et d’exercer sa toute puissance dans le cadre d’une prise de possession du corps d’autrui, d’une érotisation de la haine et de la violence, et d’une jouissance de la souffrance de la victime. La cruauté mentale est poussée a un paroxysme face à une victime en détresse et terrorisée, puisque l’agresseur lui signifie que non seulement il est indifférent à sa souffrance, qu’il provoque intentionnellement, mais en plus qu’il en tire un grand plaisir au point d’en jouir sexuellement.
Il lui signifie aussi que son corps ne lui appartient plus, qu’il est devenu un objet dont il prend possession et sur lequel il a tout pouvoir. C’est de la pure perversité !
Ces aspects rendent les violences sexuelles encore plus destructrices, c’est pourquoi elles sont utilisées comme armes de guerre, d’oppression, de répression par la terreur, de purification « ethnique » comme cela a été le cas des viols systématiques de femmes Bosniques, kosovares ou tutsies, ou encore à Conakry en guinée lors de la répression sanglante par la junte le 28/09/2009, en Lybie et en Syrie.
Non seulement la fréquence et les conséquences de ses violences ne sont pas reconnues, mais leur gravité fait l’objet d’un aveuglement coupable de toute société.
Les violences, sous prétexte qu’elles s’exercent sous couvert de la sexualité, du couple, de la famille, de l’éducation, elles ne seraient pas si graves…..
Et dans un retournement pervers, ces violences seraient normales du côté des agresseurs : inhérentes a la sexualité, des preuves d’amours, une nécessité d’éducation. Du côté des victimes elles seraient utiles, voire même désirées (les femmes et les enfants rêves d’être humiliés, violés, frappés les enfants ne comprennent que les humiliations et les coups). Tout cela explique que moins de 10% des victimes portent plainte, et que le parcours judiciaire soit si maltraitant pour les victimes.
Pourtant, personne n’ose dire qu’une victime d’homicide a voulu être tué e et que cela lui est utile, ni qu’une victime de torture politique à désiré être torturée et en a été excitée jusqu’à en jouir. Mai la victime d’un viol est constamment soupçonnée d’en être à l’origine, de l’avoir mérité, d’y avoir consenti, d’avoir aimé ça: c’est la définition du terme « salope ».
Et ce mensonge énorme qui bannit la raison et dont la finalité est évidente (avoir un permis de violer, de torturer, donc de commettre des crimes en toute impunité) , fonctionne étonnamment! Pourquoi ?
POURQUOI DOIT-ON, AVEC AVEC TOUTES LES ASSOCIATIONS QUI LUTTENT CONTRE LES VIOLENCES, RÉPÉTER SANS FIN QUE C’EST UN MENSONGE, ALORS QUE C’EST ÉVIDENT?
Cette mystification est du même ordre que celle qui avait cours du temps de l’esclavage. Tout un montage idéologique permettait de justifier l’injustifiable, que des êtres humains appartiennent à d’autres ayant tous les droits sur eux, qu’ils leur soient entièrement soumis, sans aucun libre arbitre, considérés comme sans valeur autre que marchande, au nom d’une prétendue infériorité.
Ce montage fonctionne avec une mauvaise foi hallucinante.
Pourquoi tout ce montage, toute cette mise en scène, pourquoi tant de personnes exercent-elles des violences qui devraient normalement faire horreur à tout être humain ? Pourquoi cette tolérance étonnante face à de graves atteintes à la dignité humaine (inceste, viols maltraitances accompagnés d’actes de tortures psychologiques et d’actes de barbarie), qui en d’autres circonstances, pourraient être constitutives de crimes contre l’humanité ?
(texte consécutif aux travaux du Dr Muriel Salmona)
pour que l’énergie de la colère, soit constructive ! AGIR ET LUTTER CONTRE LES VIOLENCES EST UNE NÉCESSITE ABSOLUE POUR VIVRE EN SANTÉ!
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